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 © Thomas O'Brien

 
Naissance d'une passion : la musique
Las cosas por algo son
 

Epoque de formation

Marc Cornelissen

René Bottlang

Cédric Bambagiotti

Alex Clapot

Pascale Berthelot

Mario Stantchev

Le pianiste-contrebassiste d'aujourd'hui

Skanda

GMT

Trio DT

Dreisam

Foolish Ska Jazz Orchestra

La&ca

Camille Thouvenot Mettà Trio

 

 

 

 
Epoque de formation

Si vous ne savez pas qui est Camille Thouvenot, le mieux c’est d’écouter sa musique et de lire comment il se présente sur son site :

« Camille THOUVENOT (pianiste, organiste, compositeur, arrangeur et contrebassiste) est né en 1989 à Nîmes. Musicien éclectique, il se forme pendant huit ans auprès des musiciens pédagogues Marc Cornelissen, Cédric Bambagiotti et René Bottlang.

Son apprentissage se poursuit au Conservatoire de Nîmes, avec entre autres Pascale Berthelot et Alex Clapot. Plus tard, il intègre également la classe de Jazz du CNR de Lyon où il étudie avec Mario Stantchev. »

Il convient seulement d’ajouter qu’il est, aujourd'hui, aussi contrebassiste.

 

Camille a très tôt fait de la musique.

1992, Solo

Il est né dans un environnement musical actif, c’est-à-dire où non seulement on écoute de la musique mais encore où on la pratique et on cherche à en favoriser la vie.

Camille et ses amis, Hugo Piris et Lucas Linares, futurs membres du groupe Skanda qu’ils allaient former dix ans plus tard, avec Nicolas Cabello et Léni Le Nen, faisaient partie de ces enfants qui se nourrirent des musiques proposées par Musica, association du village, dont le programme de la saison 93-94 atteste l’éclectisme.

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Pendant toute son enfance, cette période qui correspond à l’école primaire, au collège puis au lycée, Camille a pu, selon son désir, se former auprès des meilleurs formateurs et surtout de professeurs heureux. Ils ont pour noms : Marc Cornelissen, René Bottlang, Cédric Bambagiotti, Alex Clapot, Pascale Berthelot et Mario Stantchev. Les enseignements ont souvent été superposés et non pas strictement successifs.

 

 

   
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Marc Cornelissen
 
 

Marc Cornelissen, multi-instrumentiste, est passionné par la musique et son enseignement, tout particulièrement auprès des plus petits. Comme il le dit lui-même : « Ma mission de professeur de musique : former des musiciens heureux en basant ma pédagogie sur ce que j’appelle les quatre piliers : Ecouter, Imiter, Inventer, Lire. Et ne pas oublier … Le talent doit se développer dans la joie ! »*

C’est bien ce que Marc a mis en pratique avec Camille en lui donnant des cours de piano et, peut-être surtout, en le faisant jouer en groupe avec, en particulier, Hugo Piris et Lucas Linares.

« Camille  était un bosseur, de tous les élèves que j’ai eu c’est celui qui a le plus travaillé. Il était déterminé, il voulait apprendre. Il apprenait vite et avait une bonne vélocité, une capacité à jouer rapidement et précisément. Il était dynamique et intrépide.  C’est avec les professeurs suivants qu’il a développé le toucher du piano.  Il était plus préoccupé par le flux que par les nuances. Il était vif. Très bonne connexion cerveau / main, chemin-réflexe facile. Ce qu’il pensait il le jouait rapidement.

A cette époque je cherchais à le faire imiter par l’oreille et, en même temps, à être capable de proposer ses propres idées. Etre capable d’identifier ses pensées musicales et d’essayer de les réaliser. J’ai réuni six musiciens, deux pianistes, un accordéon, une basse et deux violons. Je leur ai expliqué comment créer collectivement des morceaux, ils ont appris comment fonctionne un morceau avec une mélodie et les accords qui conviennent ou bien l’inverse. On a commencé à jongler avec les différents paramètres qui permettent la création d’un morceau.  Une grande liberté dans le choix des accords avec pour seul guide, l’oreille. Ce furent des moments de grande créativité avec l'émulation du collectif. La composition chez Skanda en a été la suite naturelle, ils ont utilisé la même logique de fabrication : on explore, on essaie, on écoute et on rejette ce qui ne plait pas. Pas de barrière a priori.

Et cela marchait vraiment bien. Camille voulait jouer, il n’y avait pas la nécessité d’allumer la flamme. Très rapidement il a aimé lire la musique, rien ne le rebutait.

Il a une très bonne mémoire musicale et a développé tout azimut ses compétences musicales. Je retrouve en lui aujourd’hui la même curiosité initiale. »

Marc Cornelissen a été le premier professeur de Camille et il a aussi été son premier élève en recevant de lui des cours de piano jazz.
 

 

 

 

La passion de Marc Cornelissen pour la musique s’est concrétisée par la formation, en 1993, d’un orchestre, L’ensemble à cordes et crins, orchestre inter-générationnel formé d'amateurs, qui trois ans plus tard allait enregistrer un disque au Studio La Buissonne.

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1996, Ensemble à cordes et crins, de l'école municipale de musique d'Uzès: « Marc Cornelissen : direction musicale »

03 : Aria de Bach

 

 

   
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René Bottlang
 
 

René Bottlang est un compositeur et pianiste de jazz. Sur ce même site, on trouvera la présentation de ce musicien et de son abondante production discographique.

Camille a participé à plusieurs stages d’été organisés par René Bottlang. Mais surtout, et cela pendant un peu plus d’une année, René a fait travailler à Camille et Hugo Piris l’improvisation, tant dans les structures traditionnelles du jazz comme en improvisation libre. Cela a donné lieu à l’enregistrement d’un disque : Mister Bot. Compagnie.

« Les professeurs qu’il a eu auparavant ou en même temps, Marc Cornelissen et Cédric Bambagiotti, ont vraiment travaillé avec lui, ils lui ont appris la technique de la musique. Moi c’était seulement « Allez ! On fait de la musique ! » Camille avait le rythme, l’oreille et surtout l’envie. Quand on a commencé, avec Camille et Hugo, à pouvoir faire de la musique ensemble, ils avaient une douzaine d’années.  On a travaillé ce qui est sur le disque et j’aimais développer leur goût pour l’improvisation. Ce que j’ai fait avec eux, c’est de leur donner envie de jouer et donc de travailler parce que très vite, on tourne en rond si on ne travaille pas.  L’idéal, ce n’est pas de faire faire du solfège à quelqu’un mais que quelqu’un dise « Maintenant il faut que je fasse du solfège parce que j’ai envie d’avancer » et c’est ce qui s’est passé avec eux. 

Naturellement Camille avait plus envie de jouer les idées musicales qui lui passaient par la tête que de lire une partition. Mais avec Cédric Bambagiotti, la lecture s’est bien mise en place. 

Après j’ai bien vu son évolution quand il est rentré au Conservatoire et comme cela lui avait été bénéfique. Mais, malgré tout, il n’aura jamais été un « classiqueux ».  C’est très rare de pouvoir jouer, à un certain niveau, du jazz et du classique. A un moment on doit choisir.

C’est formidable qu’il joue maintenant aussi de la contrebasse, peut-être qu’un jour on jouera ensemble !»

 

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2003, Mister Bot. Compagnie, « Camille Thouvenot : piano ; Hugo Piris : violon ; Marc Thouvenot : contrebasse ; Roch Dumas : batterie »


07 : Le Tango des Garrigues



08 : Ballade

 

   
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Cédric Bambagiotti
 
 

Cédric Bambagiotti, pianiste, soliste, concertiste français, né le 17.03.73 à Nîmes, fait ses études au Conservatoire de Nîmes en piano, lecture à vue et musique de chambre. Enseignant au Conservatoire à rayonnement communal de Bagnols sur Cèze depuis 1999. Chercheur dans l’âme, pianiste de terrain, Cédric a donné des cours à Camille entre 2000 et 2005.

« L’image qui m’est restée de Camille, c’est dans la salle de musique avec son boogie et moi le provoquant pour qu’il joue autre chose. J’ai toujours su qu’il serait jazzman, s’il devait faire de la musique, même si à l’époque il ne disposait que d’un langage très limité. Ce qui le caractérisait, c’était une aisance de jeu, aucune carrure, aucune technique et une absence de notion de travail. J'en étais à demander des minutes de travail, six, sept minutes par jour…. Il était à l’aise avec le clavier, il avait un corps très souple qu’il a fallu construire. L’objectif était d’obtenir de la rigueur mais sans raideur ; de construire une main et de mettre les fondamentaux en place ; de développer sa connaissance musicale ; d’ouvrir sur la lecture, la traduction musicale d’un texte, l’interprétation ; faire comprendre que l’on pouvait être libre à travers l’écriture. Je lui proposais des contraintes dans ses improvisations, par exemple d’improviser à cinq temps, afin qu’il travaille. Tout en développant sa technique et sa connaissance de la musique classique je l’ai amené, par jeu, à se lancer dans l’aventure du conservatoire. Il était musicien, il avait cela en lui. J’ai toujours travaillé plus sur la technique que sur la musique parce qu’il l’avait en lui. Il n’avait pas le langage classique en lui mais il avait la musique.  

Ce qui en reste aujourd’hui, c’est une certaine relation à la musique classique, une technique, une « main », mais je n’ai fait que donner l’impulsion. Comme une flèche qui continue sa course. Il avait tout.  » 

Cédric Bambagiotti a réussi à convaincre Camille de se présenter au Conservatoire de Nîmes où il a été admis et a bénéficié de l’enseignement de plusieurs professeurs, mais tout particulièrement de deux d’entre eux : Alex Clapot et Pascale Berthelot.

 



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2007, Piano Quatre Mains, « Cédric Bambagiotti et Didier Beltran : piano »


01 : Barcarolle. Rachmaninoff


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2012, Piano Quatre Mains, « Didier Beltran et Cédric Bambagiotti : piano »


01 : Pour invoquer Pan, dieu du vent d'été. Claude Debussy

   
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Alex Clapot
 
 

Alex Clapot, Professeur au Conservatoire, titulaire du C.A.  Musicien de studio, il apparaît dans une quinzaine d'albums (variété, jazz, musique traditionnelle). Adepte des calligraphies arabes et chinoises. Esprit curieux, musicien pratiquant la musique contemporaine, le jazz et la musique orientale, passant de la percussion, au piano et à l’oud.

Alex Clapot a donné des cours à Camille entre 2005 et 2007.

«  Dès mon premier contact avec Camille, alors qu’il n’était pas encore dans ma classe, j’ai perçu dans son regard intelligence et humanité.

C’était un bon élève, qui travaillait mais pas régulièrement, il faisait ses trucs à lui à côté, il n’avait pas le temps de tout faire et puis il était au collège. J’ai dû le faire travailler au début en mettant quelques accords peu « religieux » sur une chanson, un thème. Je lui ai donné le maximum d’éléments pour qu’il puisse transmettre la vie dans la musique. Pour cela, il faut découvrir, écouter des musiques. Il faut faire beaucoup de relevés, tout comme en son domaine le faisait Delacroix avec les grands maîtres, ou encore Proust dans son recueil Pastiche et mélanges qui réécrit l'affaire Lemoine à la manière de Balzac , Flaubert , Sainte Beuve , Henri de Regnier , Renan ... Tu fais la musique des autres avant de faire la tienne et ta musique arrive par accident. Les autres, parmi les pianistes, c’était Garner, Peterson, Handcock et Jarrett. Chez les classiques : Schumann, qui était une sorte de « jazzeux ». Je lui faisais utiliser certains de ses accords.

Mon enseignement était le même pour tous les élèves, ce qui changeait c’était la vitesse. Avec Camille, je prenais plus de risque, j’y allais plus fort car il faisait partie de ceux qui avancent. Ce qui l’intéressait avant tout c’était l’improvisation, faire ses trucs. C’était évident.

Je lui ai proposé de quitter Nîmes et de continuer à Lyon chez Mario Stantchev et il m’a impressionné parce qu’il a eu le courage d’y aller. Il y a une chose qu’il n’a pas faite, c’était de faire une licence d’anglais, ou toute autre chose, au cas où il se casserait un doigt…

Camille, homme de rencontre, est plus que musicien, il va nous surprendre. Je l’ai connu pianiste, aujourd’hui il est aussi contrebassiste à la tête d’un big-band, dans dix ans on ne sait pas ce qu’il sera. Il y a en lui une dimension d’aventure permanente.  »

 

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1996, Tension vers l'unique, « Alex Clapot : piano, compositions »


02 : Shaabi

 

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2002, Frajil sahraoui, « Alex Clapot : piano, luth, guitare, percussion, marimba, compositions ; Lazully : percussion»


05 : Frajil sahraoui

 

 

   
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Pascale Berthelot
 

Pascale Berthelot est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon.

Pianiste très engagée dans la création musicale contemporaine, la collaboration avec les compositeurs d’aujourd’hui occupe une place prépondérante dans sa vie de musicienne.

Après un premier enregistrement consacré à la musique de Brian Ferneyhough, Karl Heinz Stockhausen, Luigi Nono, Daniel D’Adamo, Ivan Fedele, elle est invitée aujourd’hui à développer, en tant qu’interprète et directrice artistique, une « collection contemporaine », nommée CUICATL, pour le label de Gérard de Haro « La Buissonne ».

Elle a gravé pour cette collection les Triadic Memories de Morton Feldman, et l’intégrale de l’œuvre pour piano solo d’Ivan Fedele. 

Pascale Berthelot est professeur de piano au CRD de Nîmes et elle a eu Camille comme élève de 2006 à 2010.

«  J’ai commencé à enseigner au CRD de Nîmes en septembre 2006, Camille était déjà dans la classe depuis un an ou deux : il y avait suivi l’enseignement de Nicolas Kaitazov.

Ce dont je me souviens ce soir en pensant à lui, lorsque je ferme les yeux, c’était son grand sourire, son skate, ses copains, sa famille. Ses « pianissimi » habités dans Chopin, sa « facilité » compensatoire à inventer plutôt qu’à terminer un texte en public, à bifurquer, à s’arranger finalement avec les choses, à se débrouiller. Sa capacité à fédérer un groupe, sa joie de faire ensemble, son goût pour divers instruments mais aussi sa grande difficulté à rester concentré et jouer en solo jusqu’à la fin une fugue de Bach, structurée. Son entêtement à refuser certains enseignements, son manque d’analyse, de méthode, d’ouverture vers les sonorités un peu conflictuelles de la musique classique contemporaine, vers les textures et les rythmes complexes de ce répertoire, son impatience, son amour de la vitesse, de la répétition en boucle, son besoin de reconnaissance, sa difficulté à se poser… Le tout se rassemblant dans un joyeux bazar de musique ska, reggae avec quelques emprunts jazz directement repiqués ou réminiscences classico-romantiques…

J’aurais souhaité qu’il prenne son temps pour lui offrir la possibilité de poser les fondamentaux de sa pratique instrumentale sur une base plus sereine, une posture subtile, une palette de touchés et une technique reliées à une ouverture maximale, une capacité d’écoute et un esprit d’analyse de la somme infinie de ces différences, ces particularités qui font qu’une pièce en est une, bien singulière, que le compositeur a rassemblées dans un tout. J’aurais souhaité qu’il puisse aussi s’engager dans la recherche humble de sa sonorité, sa signature d’interprète. Prendre le temps de, ne pas courir après…de manière à ce qu’il parte de la classe avec une méthodologie articulée aussi bien à soi qu’aux possibilités de rencontres musicales qui pourraient se présenter ou qu’il pourrait susciter dans l’avenir. J’aurais également souhaité cultiver en lui l’amour du détail, détail déployé, en lien avec le contexte dans lequel il se place ou est placé, l’entendre jouer de cette diversité, lui offrir cette possibilité de jouer avec sa créativité, pour lui-même mais aussi au service du répertoire et des autres afin que ce parcours de découvertes puisse l’enrichir tout autant, dans la joie, le respect et l’échange avec l’altérité.

Il est parti vite, toujours pressé…  »

 
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2013, Morton Feldman, Triadic Memories, « Pascale Berthelot : piano »


01 : Triadic Memories (extrait)

 

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2013, Ivan Fedele, Musica della luce, « Pascale Berthelot : piano »


01 : Cadenze VII (extrait)

 

   
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Mario Stantchev
 
 

Sa vie est un roman qui se partage entre la Bulgarie et la France dans des séquences dignes de films d’aventures avec la musique pour toile de fond  : de l’antre familiale à Sofia, où il grandit tranquillement avec son père-pianiste et sa mère-chanteuse, de la dictature de l’enseignement des conservatoires bulgares à son arrivée rocambolesque en France et à son installation à Lyon où il crée le département jazz du Conservatoire de Lyon, Mario Stantchev peut revendiquer une existence d’une intensité peu ordinaire qui l’a amené à chercher des issues, croiser nombre de musiciens dans tous les domaines - musique classique, tsigane, rock, pop, contemporaine et jazz - et vivre des collaborations avec Ron Carter, Daniel Humair, Adam Nussbaum, Riccardo Del Fra, Steve Swallow, John Scofield, Michael Brecker, André Ceccarelli, Laurent Blumenthal, Louis Sclavis, Toots Thielemans, Lionel Martin…, avec l’Ensemble 2E2M de Claude Méfano et Claude Ballif et l’Ensemble Intervalles. Sa musique est le reflet de sa soif de liberté, de rencontres et de l’intérêt qu’il manifeste à toutes les musiques.

Il a créé à Lyon, au Conservatoire, le département de jazz, et c’est là où Camille va suivre son enseignement et passer son DEM de jazz en 2012.

« Camille est arrivé dans ma classe avec un très bon niveau pianistique, ce qui a permis d'aller aux choses essentielles dans mon enseignement : avant tout, l'affirmation de l'individualité de chacun de mes élèves. Mon rôle : la déceler et faire prendre conscience de l'importance d'être "unique". Pas évident quand on est jeune musicien et qu'on est en admiration devant l'énorme et magnifique tradition du jazz (je suis passé par là) !
Comment faisions-nous ? En se confrontant sur les 2 pianos à queue que j'avais dans ma salle. Je lançais des propositions mélodiques, rythmiques, que Camille reprenait et vice-versa. Il nous arrivait d'improviser comme cela sans pouvoir s'arrêter... Heureusement que l'élève suivant était souvent absent (il était très cool...).
C'est par ce jeu d'imitation / opposition que Camille affirma de plus en plus ce qu'il a de plus personnel. Nous étions dans un échange permanent. Il me semble que j'y ai appris autant que lui, à moins que j'en aie appris plus que lui ! On pourrait l'avouer, maintenant que je n'enseigne plus !!!  Après tout il y a plus de 2000 ans, Socrate nous a donné l'exemple de l'enseignement par l'échange...
Evidemment, nous avons aussi travaillé sur certains aspects de technique musicale : harmonie, développement mélodique, maîtrise rythmique.
Camille était curieux de différents styles musicaux : les musiques du XXème, les musiques ethniques, etc., ce que nous partageons en commun.
Je me souviens que nous avons travaillé des pièces contemporaines ainsi que des "trucs" rythmiques de mon background musical bulgare.
Depuis qu'il a quitté ma classe, je suis son parcours avec intérêt et suis persuadé qu'il va aller très loin, ce que je lui souhaite ! »

 

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2013, Trioorigin3S, « Mario Stantchev : piano ; Jean-François Baez : accordéon ; Lionel Martin : saxophones »


01 : Ne znam

 

 

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Jazz Before Jazz

2015, Jazz Before Jazz, « Mario Stantchev : piano ; Lionel Martin : saxophones »


01 : Pour Louis Moreau


« De grands moments d’improvisation, une pêche incroyable, et puis des joyaux, de fausses fins et improvisations torrides. Ce diable de pianiste est là pour le plaisir de jouer, et c’est communicatif : sorties de tonalité, citations classiques et régalades improvisées … L’art du pianiste prolonge celui du compositeur arrangeur : concision dans l’expression, articulée par un phrasé aéré et swinguant, sens des couleurs et des contrastes »  Jazz magazine

« Parvenu à un stade de maturité très discrètement insolent – le risque devenu joie – Mario Stantchev déploie une matière colorée dont la structure vive est le dosage constant des variations, servi par un art très subtil de la profondeur de champ, de la conduite du récit et des textures » Jazzman

«  … un son lumineux, proche de celui des grands romantiques … vitalité d’un jazz assis sur ses racines et tourné vers l’avenir … »  Jazz Hot

« Singularité et élégance d’expression, un équilibre de chaque instant entre la composition, l’arrangement, l’exécution et l’improvisation. » Jazzman


   

 © Paul Evrard

 

 

 

 

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Le pianiste-contrebassiste d'aujourd'hui
 
Très vite, Camille met en pratique les enseignements reçus, au sein de divers groupes.
   

   
Skanda
   
C’est dans les alentours d’Uzès que Skanda voit le jour en 2003 tandis que ses membres n’ont qu’entre 13 et 14 ans. L’amitié et le goût pour le jeu soude le groupe qui va, dans un premier temps, composer des morceaux influencés par la musique jamaïcaine. La voix du chanteur porte alors ses propres textes dans un français sensible, lucide et pétri d’une dimension poétique. La formation comprend, entre autres, un violoniste et un pianiste qui vont teinter le répertoire de compositions riches en audaces et virtuosité. Une magique alchimie prenait ! Vont suivre quatre années de scènes, de répétitions et de "tremplins" qui les amèneront à enregistrer et à se faire connaître du milieu régional.

Le premier enregistrement auquel participe Camille est donc celui de Skanda, formé par Hugo Piris (violon), Léni Le Nen (chant), Nicolas Cabello (batterie), Lucas Linares (basse) et Camille Thouvenot (piano).

 

2003, Skanda, instrumental (Premier concert à La Mazade)

 

2003, Skanda, Plus ça va moins ça va (Première partie du groupe "Le chauffeur est dans le pré".)


2006, Skanda, Blanche Colombe


2012, Skanda, La vie

   
Après la période d’apprentissage -de la technique pianistique, du jeu en groupe, de la scène, de l’enregistrement- commence la vie de musicien, basé à Lyon, qui va donner lieu, en tant que pianiste, à la participation à quatre enregistrements avec GMT,  Trio DT et Dreisam.
   

   
GMT

GMT

 


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2012, GMT, « Gauvain Gamon  : contrebasse ; Marc Michel  : batterie ; Camille Thouvenot  : piano »

Améthyste de Camille Thouvenot

 

   
Trio DT
trio DT
 

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2012, Trio DT, « Yanni Balmelle : guitare ; Josselin Perrier : batterie ; Camille Thouvenot  : orgue »

01 : Fried Pies de Wes Montgomery

 

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2013, Trio DT, « Yanni Balmelle : guitare ; Josselin Perrier : batterie ; Camille Thouvenot  : orgue »

12 : La Fougue de Yanni Balmelle

 

   
Dreisam
Dreisam


« Zaza Desiderio : drums ; Nora Kamm : saxophones ; Camille Thouvenot : piano »

 

 

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2014, Dreisam, « Zaza Desiderio : drums ; Nora Kamm : saxophones ; Camille Thouvenot  : piano »

01 : Déménagement de Camille Thouvenot

 

   
Foolish Ska Jazz Orchestra
Un cinquième enregistrement, Foolish, voit Camille passer du piano à la contrebasse et à l’arrangement.

 


Foolish


 

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2015, Foolish Ska Jazz Orchestra, « Aurélien Joly : trompette ; Vincent Périer : saxophone ; Guillaume Nuss : trombone ; Thibaud Saby : clavier ; Julien Sermet : guitare ; Nicolas Cabello : batterie ; Célia Kameni, Marion Amirault : chant ; Camille Thouvenot  : direction et contrebasse  »

02 : All About That Bass de Meghan Trainor


03 : Speak No Evil de Wayne Shorter
 
Actuellement Camille joue dans plusieurs groupes qui ont pour noms Dreisam, Foolish Ska Jazz Orchestra, M’boka, Djoukil, Rémi Crambes Trio, Gregory Aubert Organ Trio, Nueva Esencia, et particulièrement La&ca, groupe formé par Audrey Podrini.

 

   

   
Trio La&ca / Quartet La&ca

« Audrey Podrini : violoncelle, compositions ; Camille Thouvenot : piano et synthétiseur moog ; Zaza Desiderio : drums »

La&Ca
 

2016, La&ca, Pluie

 

2016, La&ca, Juste avant l'orage

Audrey Podrini : violoncelle, compositions
Zaza Desiderio : batterie
Camille Thouvenot : piano et synthétiseur moog
Vincent Périer : clarinette

   
Camille Thouvenot Mettà Trio

« Camille Thouvenot : piano, compositions & arrangements ; Andy Barron : batterie, Christophe Lincontang : contrebasse + Audrey Podrini : design sonore et composition électroacoustique »

Pochette-cresistance Trio_metta

 

2020, Camille Thouvenot Mettà Trio,

Camille Thouvenot : piano, compositions & arrangements
Andy Barron : batterie
Camille Thouvenot : piano et synthétiseur moog
Christophe Lincontang : contrebasse




2020, Camille Thouvenot Mettà Trio, Maestro

 

2020, Camille Thouvenot Mettà Trio, CRésistance

 

2020, Camille Thouvenot Mettà Trio, Caravan

 

 
Duo TIAM


 
Audrey Podrini : violoncelle
Camille Thouvenot : piano, arrangements
 
Vous pouvez suivre les activités de Camille sur son blog.
   
 
Solo

 
     
 
Marc Thouvenot, Naissance d'une passion : la musique
[Russan, 2016]
   
 
   
 
   
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